- vallisnérie
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vallisnérie [ valisneri ] n. f.• 1845; vallisnère 1839; lat. bot. vallisneria, du nom de A. Vallisnieri♦ Bot. Plante herbacée aquatique (hydrocharidacées), à longues feuilles rubanées.
● vallisnérie nom féminin (latin scientifique vallisneria, de A. Vallisneri, nom propre) Plante herbacée aquatique vivace (hydrocharidacée) des eaux bien éclairées, dont les feuilles, rubanées, peuvent atteindre 80 cm de longueur. (Les fleurs mâles se détachent à maturité et flottent jusqu'aux fleurs femelles, venues à la surface par déroulement du pédoncule et qui, sitôt fécondées, redescendent dans l'eau.)⇒VALLISNÈRE, VALLISNAIRE, VAL(L)LISNÉRIE, (VALLISNÉRIE, VALLLISNÉRIE)subst. fém.BOT. Plante monocotylédone herbacée vivant dans les eaux douces des régions chaudes et tempérées d'Europe, d'Amérique, caractérisée par une souche stolonifère, par de longues feuilles radicales et rubanées, par de petites fleurs unisexuées à trois divisions — les fleurs mâles, groupées à l'extrémité d'une hampe courte, se détachant à maturité, les fleurs femelles, solitaires à l'extrémité d'une grande tige spiralée. La valisnérie se sépare de sa tige, pendant la saison de ses amours (DU CAMP, Mém. suic., 1853, p. 259). La Vallisnère est une herbe assez insignifiante, (...) l'existence de la petite plante se passe au fond de l'eau (...) jusqu'à l'heure nuptiale (MAETERL., Intellig. fleurs, 1907, p. 22). La vallisnaire, cette plante dont la fleur femelle, retenue d'abord au fond par une tige filiforme, longue, élastique, s'élève à la surface par le jeu même de cette tige spiralée (JAMMES, Mém., t. 2, 1922, p. 32). La Vallisnérie (...) aux longues feuilles rubanées, présente des pieds mâles et des pieds femelles (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 503).REM. Vallisneria, subst. masc., bot., synon. sc. Un organe contractile, tel que (...) celui du Vallisneria (...) qui (...) amène le jeune fruit entre deux eaux où il poursuit son développement (Bot., 1960, p. 864 [Encyclop. de la Pléiade]).Prononc. et Orth.:[
], [-
]. Ac. 1835, 1878: valisnère ou valisnérie; LITTRÉ: ,,valisnère ou valisnérie, ou mieux, vallisnérie``; Lar. Lang. fr.: vallisnère ou vallisnérie ,,On rencontre aussi la forme latine vallisneria``; ROB. 1985: vallisnérie. Étymol. et Hist. 1770 valisneria ([H. G. DUCHESNE et P. J. MACQUER], Manuel du naturaliste, Paris, G. Desprez, p. 547 a); 1808 valisnière (BOISTE); 1822 vallisnérie (Nouv. Dict. méd., Paris, Méquignon-Marvis d'apr. Lar. Lang. fr.); 1828 vallisnère (MOZIN). Du nom du médecin et naturaliste ital. Antonio Vallisnieri [1661-1730], par l'intermédiaire d'un lat. sc. vallisneria (1729, P. A. MICHELI, [Nova Plantarum genera, Florence] d'apr. ROB.). Bbg. HOPE 1971, pp. 450-451.vallisnérie [valisneʀi] n. f.ÉTYM. 1845; vallisnère, 1808; lat. bot. vallisneria, 1729, Micheli; du nom de A. Vallisnieri.❖♦ Bot. Plante herbacée aquatique (Hydrocharidacées) à longues feuilles rubanées. || La vallisnérie est surtout abondante en France dans les eaux du Rhône.
Encyclopédie Universelle. 2012.